Les directives européennes ATEX fixent l'exigence minimale visant à améliorer la sécurité et la protection de la santé des travailleurs pouvant être exposés aux risques des atmosphères explosives. Parmi ces exigences, la directive ATEX 99/92/CE exige que les locaux manipulant des produits inflammables soient classés comme zones dangereuses en fonction de la probabilité d'un environnement inflammable ou même d'une défaillance prévisible en fonctionnement normal.
C'est quoi la zone ATEX ?
Dans la Communauté européenne ATEX et dans d'autres pays, on utilise la classification "régionale". Les zones où l'atmosphère est explosée de manière permanente, fréquente ou chronique sont désignées comme "Zone 0" pour les gaz et "Zone 20" pour les poussières. Les zones où des atmosphères explosives peuvent se produire dans des conditions de fonctionnement normales sont désignées comme "Zone 1" pour les gaz et "Zone 21" pour les poussières. Les zones où une atmosphère explosive est peu susceptible d'exister dans des conditions normales de fonctionnement (si elle est présente pendant une courte période) sont désignées comme gaz de "Zone 2" et poussières de "Zone 22". Le site www.safengy.fr vous permet d'obtenir beaucoup plus d'informations sur le plan de zonage ATEX et l'identification des zones sur site. En ce qui concerne la zone ATEX, il est recommandé de bien choisir les zones.
Quelle matière dangereuse contribue au classement en zone ATEX ?
Dans le schéma CEI/ATEX, les matières dangereuses sont classées dans les catégories désignées suivantes : I, IIA, IIB, IIB + H2 et IIC. Le méthane est de classe I. La classe IIA comprend l'essence, l'acétone, l'ammoniac, le benzène, le butane, le cyclopropane, l'éthanol, l'hexane, le méthanol, le gaz naturel, le naphta, le propane ou des gaz dangereux similaires. La classe IIB comprend l'éther et l'éthylène ou des gaz présentant un danger équivalent. Les classes distinctes IIB + H2 comprennent l'hydrogène, les carburants et les gaz combustibles ou les gaz et vapeurs similaires contenant plus de 30 % d'hydrogène en volume, tels que le butadiène, l'oxyde d'éthylène, l'oxyde de propylène et l'acroléine. L'acétylène appartient à la classe IIC. Cet exercice peut sembler simple, mais un classement trop « pessimiste » peut avoir un impact majeur sur l'organisation - notamment du point de vue des équipements à installer dans ces zones, et exercice supplémentaire en termes de maintenance des mêmes équipements ou des salariés. Les zonages ATEX ne peuvent être effectués qu'après avoir visité une installation existante pour mieux comprendre les niveaux de poussière et même les conditions de ventilation du bâtiment.
Quelle information convient-il de fixer pour définir la zone ATEX ?
Il est nécessaire d'obtenir des données sur l'inflammabilité des substances, et lorsque ces données ne sont pas disponibles, des tests sont parfois requis dans le laboratoire. Pour les poudres et les poussières, cela peut être lié à l'explosivité (force explosive (Kst)) et à l'inflammabilité (énergie minimale d'inflammation (EMI)) des nuages de poussière, température minimale pour l'inflammation des nuages et laminaire (MIT et LIT), concentration minimale en explosif (électromécanique) Pertinent Lorsqu'il s'agit de gaz ou de liquides, le test définira la limite d'inflammabilité, le point d'éclair (liquide), la densité du gaz ou de la vapeur, et même la température d'auto-inflammation (TAI). Il est nécessaire de décrire le processus mis en œuvre, les plans de construction, les spécifications des équipements, les données de ventilation du bâtiment ou les procédures mises en œuvre. Le processus de classification des zones dangereuses se termine par le rapport de zone ATEX, la première étape de la conformité ATEX. Le zonage ATEX identifie les zones dangereuses sur le site et les communique à tous les employés, par exemple via des plans de zone. Le zonage ATEX doit s'appliquer à toute installation où un environnement inflammable peut être présent.